Poème Révolutionnaire #1
L'arme la plus puissante sur Terre est l'âme humaine qui s'enflamme.—Ferdinand Foch
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Ils ont essayé,
Ils ont essayé de nous faire croire que nous étions maudits, inférieurs et prédestinés à la souffrance,
Que cette souffrance était le prix à payer pour notre condition –
Ils nous ont demandé de donner une raison à notre souffrance,
Et que peut-être qu’une prière apaiserait nos souffrances,
Souffrance maudite, souffrance.
Ils ont essayé…
Ils nous ont demandé de fermer les yeux et, à la seconde où nous les avons ouverts,
Toutes nos ressources avaient disparu.
Mais ils ignoraient que, dans les cendres de leurs illusions,
Brûlait encore une force qu’ils ne pouvaient pas éteindre.
Du moins c’était sans compter sur la résilience et le courage de mon peuple – peuple d’ébène, fils du soleil.
Ressource.
Ressource infinie dans nos âmes, dans nos cœurs,
Ressource de dignité qu’aucun tyran ne peut voler,
Car nous sommes porteurs d’une lumière plus forte que leur obscurité.
Le feu de justice, le feu du changement, le feu de la révolution, le feu du progrès qui devrait nous animer,
Brûle encore dans nos cœurs, indompté, inextinguible.
Nous sommes les héritiers de ceux qui ont refusé de plier,
Nous sommes la flamme qui consume l'oppression,
Et notre cri traverse les âges : liberté, dignité, unité.
Le feu de justice, le feu du changement, le feu de la révolution, le feu du progrès qui devrait nous animer,
N'est pas qu'un souvenir, mais une promesse,
Une promesse que nos mains façonnent chaque jour.
Regarde nos terres, nos âmes, nos rêves :
Ils renaissent, fiers, puissants, comme l'ébène au soleil.
Le feu de justice, le feu du changement, le feu de la révolution, le feu du progrès qui devrait nous animer,
S’élève comme un chant, une lumière dans l'obscurité.
Nous sommes la braise sous la cendre, le volcan sous la montagne.
Peuple d'ébène, fils du soleil,
Nous marchons, invincibles, vers un horizon où la souffrance cède la place à l'espoir.